Je me rends compte que ce ptit bout de grande toile est resté à l'abandon pendant de nombreux mois.
Avril-septembre. Presque 6 mois...
C'est comme une pelouse, ça doit s'entretenir. Suis une mauvaise jardinière. Alors là j'arrive dans l'herbe haute ! Et y'a même plus de fleurs - mis à part les colchiques et quelques trèfles persistants. Au moins, c'est joli, c'est encore vert.
[Tant qu'y'a d'la vie y'a d'l'espoir !]

Bon, je sors la tondeuse, je passe un coup (aller, courage).

Et depuis avril, il y a tellement de choses qui se sont passées. Tellement. Que c'est irracontable. Totalement irracontable ! Y'a eu tout un été. Ca me paraît loin. Si loin. Si loin.

Bref. Maintenant on aurait presque envie de crier. De pleurer. Ces lois, ces sales lois qui sont passées... Merci le peuple, vous avez une belle ouverture d'esprit ! On voit que vous aimez votre prochain, celui-là là qui a à peine un lit et un crotchon d'pain pour midi. Pff, un criminel en puissance, c'est ça.
Faut pas tout mélanger non plus.

J'crois que je suis trop utopiste. Enfin, je crois pas, je suis sûre.
C'est l'utopie de nos vingt ans. On croit encore qu'on peut changer le monde.
Ben oui, et j'ai envie d'y croire encore. Même si vous me dites que je suis folle.