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Au fil des vies... au fil de ma vie

Je me promène au fil des blogs…
Ultime constatation : elles et eux non plus n’ont pas envie de grandir. Mais est-ce si grave, docteur, de vouloir rester des enfants ?


Finalement je revendique mon âme de gamine, mes ptites envies de folie, mon esprit dérangé et mes idées totalement à côté de la plaque. Oh, et puis qu’est-ce que j’en ai à foutre du regard des autres ? De leurs vies bien rangées d’adultes ? J’avais dit si avoir vingt ans c’est devenir chiante comme les grands, avoir une vie bien rangée toute ordonnée et plus avoir le droit de faire le pantin en descendant les escaliers de la gare, eh bien qu’on me rende mes dix-neuf ans !
Mais ça va, j’ai passé le cap et je n’ai pas pour autant perdu cette enfance qu’il me restait, alors bon tant pis si on ne me rend pas mes dix-neuf ans, je suis tout aussi bien là où je suis ! Et toc ! Un 2 à la place du 1, et un 0 à la place du 9, finalement ça change pas grand chose... ;-)

Mais pourquoi en fin de compte, à dix-sept, vingt ou trente ans, on ne veut définitivement pas s’accepter comme des vrais adultes (ce qu'on n'est pas, bien sûr) ? Pourquoi, hein ?

(je crois que je vais laisser la question en suspens… peut-être que je préfère ne pas y penser et vivre ma vie sans me soucier de si je fais bien dans le paysage ou non)

En passant devant le miroir l’autre jour, jour des vingt ans de Mademoiselle-Papillon, j’ai pris le temps de me scruter (bah ouais, ça m’a rappelée à la dure réalité) et conclusion : je me suis dite que cette tête dans le miroir, bah c’était bizarre quand même qu’elle se promène dans des couloirs d’uni (bon, avec le reste du corps aussi, hein, pas toute seule, la tête), paske elle avait pas vraiment l’air de les faire, ses vingt ans ! Alors j’ai bu (pour oublier).

Et puis il y a eu ces jours, de retour chez moi après carnaval, et de nouveau ce blues qui me reprend… Surtout le soir quand mes pensées sont libres de se promener dans mon cerveau.En haut, en bas, à gauche, à droite et en zigzag. Qui me reprend, parce que c’était déjà la même histoire il y a quelques semaines. J’étais à peine arrivée à la maison, la valise au pied du lit, même pas défaite, que je me sentais déjà déprimée. Peut-être la perspective de devoir rester un mois tout entier à la maison ? Peut-être tous ces manques, déjà : mon ptit appart, mes ptites coloc’, les couloirs de l’uni avec leurs tuyaux et leurs fils élecriques, mes potes de là bas, ces gens que je croisais tous les jours, les cours de capoeira, capoeira-man, son sourire, ma plante verte sur mon bureau ? Peut-être l’idée de devoir bosser mes cours tous les jours ? Enfin bref… juste une envie de pleurer là au coin des paupières. Des larmes que je ravale. On pleure pas parce qu'on est en vacances, tout de même, non ?...
Et il m’a fallu deux semaines pour retrouver ma joie de vivre. Carnaval c’est sacré ! hihihi ;-) Faire la fête à n'en plus pouvoir, et finir par marcher plus très droit. Rire, danser et crier, se noyer dans les confetti multicolores. Mais là que c’est fini, toute cette mélancolie me submerge de nouveau. Et j’ai même pas le courage de m’enfoncer dans les bouquins pour éviter de penser. J’ai juste envie de dormir et de glander… et de rentrer chez moi. Plus qu’une semaine… Je pensais pas que j’allais autant m’ennuyer. Argh, c’est fou quand même d’en arriver à ne pas aimer les vacances… Boah, c’est peut-être parce que c’est pas des vraies vacances, que je dois travailler et que j’peux pas en profiter à fond (ben oui, les vacances universitaires, c'est fait pour bosser la moindre, sauf pour ceux qui ont eu leurs examens AVANT)(pas moi, donc). Mais quand même, hein ! ;-)

Alors finalement j’vais peut-être me replonger dans mes bouquins (euh…), ou alors peut-être regarder par la fenêtre le noir qui tombe, ou lire des trucs plus passionnants que mon livre de physique de trois tonnes et demies… (ah ben tiens, le livre de chimie peut-être ?)(ou alors celui de biologie...)

Encore une soirée à me perdre dans mes pensées ? Encore des larmes qui vont perler juste sous les cils ? Ou alors je vais me prendre pour une fleur en bouton prête à éclore (même si c’est pas la saison et que je vais me les cailler sous les flocons de neige) ?

[En suspens…]
[Comme toutes mes questions…]

Ecrit par Am-Stram-Gram, le Vendredi 3 Mars 2006, 18:31 dans la rubrique Des mots.

Commentaires :

ninoutita
03-03-06 à 20:01

L'alcool c'est vraiment pratique desfois ;)

 
Am-Stram-Gram
03-03-06 à 20:08

Re:

Boire pour oublier ? Pas trop mon genre, ça ;-)
J'préfère boire pour faire la fête, ça fait moins alcoolique-désespérée-qui-doit-noyer-son-chagrin-dans-l'alcool. hihi


 
ninoutita
03-03-06 à 20:09

Re: Re:

lool le mien non plus n'empeche! mais c'est juste que tu as dit ça dans ton article ^^

 
Am-Stram-Gram
03-03-06 à 20:11

Re: Re: Re:

Ironique. Ironique, très chère. ;-)
(je m'autodérise huhuhu)


 
Mandragore
20-04-07 à 15:25

hum...

Boire provoque l'envie de fumer. uh uh uh aussi.