Ce qui m'amène, oh, docteur... Mis à part vos beaux yeux...

Voilà...

Je dois être un peu cyclothymique.

Hier, j'étais à 8.5 sur 10 sur l'échelle de mon moral. Mais en ce moment, ça stagne plutôt vers 5 voire plus bas. Bon, je sens quand même que ça remonte gentiment. Dans une heure, après avoir joué un chtit moment de la guitare (on dit que la musique adoucit les moeurs...), je péterai de nouveau la forme ! C'est toujours comme ça.

Je dois être un peu cyclothymique. C'est grave docteur ?
J'ai dit UN PEU ! Alors dites-moi que ce n'est pas pathologique...
On a tous l'humeur qui fait comme les montagnes russes, non ? (j'ai jamais fait de montagnes russes, mais vous voyez c'que j'veux dire...)

Des hauts des bas.
Des creux des bosses.
On s'prend les pieds on s'étale et on rit.

Je sature. Quatre heures d'affilée à essayer de comprendre comment fonctionnent les intégrines, les sélectines et les facteurs de croissance. Je sature.
J'ai même pas envie de revoir mes cours de la matinée... ; )

Non, je crois que j'ai juste besoin de respirer.

Et puis j'ai failli oublier mon café sur la plaque. Encore une fois. D'ailleurs, depuis, le couvercle de la cafetière est un peu tordu.

C'est normal, vous dites.
Ah, c'est inné... Le gène de l'oubli de le cafetière sur la plaque. Le gène de la connerie, vous voulez dire ! (enfin, c'est ce qui fait mon charme...)

Une ordonnance pour une plaque de chocolat, une vingt-septième café et un ptit séjour sur mon balcon à regarder pousser les tournesols.
J'y cours, docteur, j'y cours !