Je me suis réveillée tôt.
Pour être la première sur les pistes (meuh bon, c'était un peu raté quand même).
Un thé plus tard, la neige sous mes pieds.
Et puis du soleil dans les yeux.
Passer la journée avec ma ptite coloc', le snowboard, le riz aux tomates, et puis ce concert, le soir.
Ils étaient trop chous sur scène, avec leurs tournesols, leurs petites histoires qu'ils racontent, leurs guitares, leur accordéon. Et juste envie de danser... et que ça ne se finisse jamais.
Et puis du soleil dans les yeux.
Et il y a eu cette petite promenade au bord du lac, dimanche soir. Il faisait déjà nuit. Je me suis assise sur les cailloux, pour écouter le cri des canards. Même le lac s'était tu.
Et puis un chant rauque et mélancolique, désespéré, a déchiré la nuit. Et j'ai failli pleurer.
Dire qu'il y a des gens qui dorment sous les ponts - ou sur un banc - avec juste un pantalon déchiré et des chaussures remplies de papier journal...
Alors la pluie à voilé un peu mes yeux.
Mais la semaine fut meilleure que la précédente. Ou du moins plus ordonnée... moins fouilli... moins n'importe quoi. Une semaine plus ou moins normale, quoi.
Je me rends compte que je n'ai plus vraiment le temps d'écrire, entre mes 36 heures de cours, toutes les heures que je dois passer à revoir mes cours à côté, et puis le ménage, les courses et tout et tout... Dit comme ça, je parais presque overbookée ! ;-)
Mais c'est (presque) pas le cas...
Je m'étais décidée à laisser mes mots ici durant mon mois de vacances. Par lassitude, et par envie d'écrire.
Mais maintenant, ma petite vie bien remplie a repris, et j'ai moins le temps de passer par ici, et de laisser quelques phrases... Même mon petit cahier recyclé est un peu à l'abandon.
Finalement c'est peut-être pas plus mal...
Même si j'aime bien ce petit coin à moi sur la grande toile. Et puis m'imaginer ces gens qui passent, qui lisent mes mots - ou peut-être pas -, souvent sans laisser de trace.
Mais l'eau de la fontaine ne s'arrêtera pas de couler...
C'est le printemps !