J'ai jamais aimé le premier avril.
Et je me suis promise un jour de ne plus jamais ouvrir un journal un premier avril.
Parce que je n'arrive jamais à savoir ce qui est vrai et ce qui est faux.
[Après on va dire que je ne suis pas très perspicace, ce qui n'est bien sûr pas vrai DU TOUT]
Soit je gobe tout, soit je ne crois rien. J'ai un peu de la peine à trouver le juste milieu. C'est un concept qui est un peu absent de mon vocabulaire.
Enfin bref. Généralement j'ouvre le journal, je m'offusque, et puis je me rends compte que c'est le premier avril, alors je referme le journal, décidée à ne plus rien croire. Et puis je me réjouis juste d'être le deux avril pour enfin démêler le vrai du faux (et cette année il faudra attendre un jour de plus)(non pas que le deux avril arrive un jour plus tard que d'habitude, mais c'est un dimanche, alors le journal n'arrivera pas avant lundi).
Et je deviens méfiante.
Il faudrait peut-être éviter de me parler, le premier avril. Ou de me raconter vos malheurs. Je risquerais de ne pas vous croire.
Et s'il se passait VRAIMENT quelque chose de grave ? C'est l'histoire du gars qui criait "au loup"...
L'année prochaine je me bourre la gueule le 31 mars, et je dors tout le premier avril, histoire de me réveiller le deux sans avoir eu à subir les divers poissons rouges bleus ou verts.
J'ai pas l'air d'une traumatisée du premier avril après tout ce que je viens de dire... non non.
Bon, je vais de ce pas entamer une thérapie (=une plaque de chocolat)(bah ouais, elle au moins je crois en ses vertus magiques).